La bienveillance parentale ou mon juste milieu.

Bienveillance : La bienveillance est la disposition affective d’une volonté qui vise le bien et le bonheur d’autrui. Le terme est calqué sur le latin benevolens qui par la suite, a donné le doublet lexical bénévolence.

Éducation : conduite de la formation de l’enfant ou de l’adulte. 

Ici je ne traiterai que d’une partie de ma vision de la bienveillance. Quand l’enfant est à l’école.

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L’enfance que je lui souhaite

Plusieurs fois on m’a dit que j’étais trop permissive, trop flexible, pas assez rigide, pas assez sévère, trop dans la discussion. 
Peut être. Je sais pas. Déformation professionnelle ou déformation de vie ? Et si tout était lié ? 

Ma fille, je veux qu’elle puisse jouer en s’exprimant, doucement ou fort si les conditions lui permettent. Si ses jouets font du bruit mais que cela est son bon plaisir j’accède à sa demande, pour une heure deux heure. Qu’est ce que cela me coûte au juste ? De la voir heureuse ? D’avoir mal aux oreilles ? Choix cornélien ? Absolument pas. Je joue même avec elle. 

Je lui explique les choses doucement, j’y met les formes je me met à sa hauteur et je ne lui demande pas d’avoir des réflexions et des agissements d’adultes. Je me place à la hauteur de ses sentiments car j’ai plus d’expérience qu’elle et que c’est à moi de faire preuve de maturité. Je montre l’exemple de la patience, de la douceur et de l’amour. 

Quand elle dessine, je la valorise, je la félicite, j’affiche ses dessins et bien souvent nous les regardons ensemble car elle se souvient les avoir fait. Je les garderai dans une boite, avec amour et fierté. 

Je veux que ses seuls soucis soient ceux d’une enfant de son âge, si je l’éduque et la responsabilise ce n’est jamais sous la menace ou la crainte de représailles. 

Alors oui je me fâche. Oui elle dépasse les bornes, elle est mise au coin à réfléchir. Mais je gère par pallier et si parfois je suis submergée je pense surtout à ce que moi j’ai eu et ce que je ne veux pas qu’elle ait. Peur de moi. 

Moi personne n’a gardé mes dessins, personne n’a gardé mes œuvres d’enfances. Si mon doudou n’était pas rangé, mon père le jeté et c’est ma mère qui allait le récupérer à la poubelle. La poubelle. Maintenant je me rends compte à quel point je ne pourrai pas infliger ce genre de tristesse à ma propre fille. 

Si ma chambre n’était pas rangé, le rangement par le vide était fait. La poubelle. Le ménage, je le faisais à moins de 10 ans à l’éponge, dans ma chambre, directement sur le sol. 

On se taisait. On jouait sans bruit ou alors on jouait dehors. On se taisait. 

Alors Ca oui, on était bien éduquées, on disait : bonjour, merci et aurevoir. Mais le truc c’est qu’on vivait surtout avec une épée sur la tête. Qu’à la moindre incartade, la punition était sévère. Humiliante et déchirante à jeter des jouets ou d’autres choses. La colère. On se taisait.

Cette éducation à l’ancienne. Celle qui forge, celle qui construit. Enfin non. Celle qui te fait oublier les 3/4 de ton enfance parce que tu préfères pas t’en souvenir. 

Cette enfance, même si elle a était bercée par beaucoup d’amour maternel, histoire de contrebalancer le reste, est une enfance que je préfère garder pour moi. 

Pour ma fille, je lui souhaite une enfance plus tendre, moins soucieuse, moins pleine de peur, avec plus de paroles, de conversation, de souvenir, de protection face au monde, d’explication encore et encore des limites que la vie nous impose. 

Alors en fin de compte, cela fait il de moi quelqu’un de trop permissive ?

Maintenant tu es prévenue.

En effet, ce n’est pas faute de l’avoir fait, on m’a prévenu : avoir un enfant ça change la vie. QUI ? Qui est devenu parent et n’a jamais entendu cette phrase lancée par la grande tante Huguette ou le tonton Fernand qui te dit « Ahhhhh tu verras mon enfant, un enfant ça change la vie, plus jamais tu ne seras seule ». Même aux toilettes. Surtout aux toilettes.

Non parce que, qu’on se le dise, ton petit nombril, t’occuper de tes fesses ou te raser un genou deviendra un genre de mythe, que dis-je une utopie à laquelle tu penseras le soir avant de dormir.

Petites explications :

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Test Cadre Photo Baby Art

Cette semaine je vous parle de l’activité « empreintes » pour un cadre photo que l’on nous a offert à la naissance… et que nous utilisons aujourd’hui, soit 18 mois après. Il vaut mieux tard que jamais (Merci Tatie 🙂 ).

Toi qui est parent tu sais pourquoi je n’ai pas trouvé le temps plus tôt.

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Par ici donc pour découvrir la suite :

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Le prénom, son prénom

« Quatre consonnes et trois voyelles C’est le prénom de Raphaël Je le murmure à mon oreille Et chaque lettre m’émerveille » – Carla Bruni

Je me souviens des listes interminables que je faisais quand j’étais enfant sur les prénoms que j’aimerai donner à mes enfants. Vu la liste j’aurai du avoir au moins 28 filles et 15 garçons.

Cependant dans la pratique si on se fait une idée des prénoms que l’on adore il faut prendre un paramètre important dans le choix du prénom : le conjoint qui a son mot à dire autant que nous, du coup la liste se réduit.

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Les 10 comptines auxquelles tu n’échappes pas

Si tu partais du principe que toi parent tu ne sombrerais pas dans la spirale infernale des comptines… Désolé de te le dire tu sombreras malgré toi, car assez vite tu comprendras que si toi tu n’aimes pas ça, quelqu’un chez toi adore les chansons et puis tous les jouets musicaux pour le bain et autres se liguent contre toi. Abdique, ça ira plus vite.

Insidieusement tu te coucheras le soir avec une musique en tête ou au travail tu commenceras à chantonner une musique sans savoir d’où elle te vient et quand tu réaliseras… AH QUAND TU RÉALISERAS, il sera trop tard.

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